Le Département du travail des États-Unis a publié ses conclusions de 2017 sur les pires formes de travail des enfants en Côte d'Ivoire. En 2017, la Côte d'Ivoire a accompli des progrès significatifs dans ses efforts pour éliminer les pires formes de travail des enfants. Le gouvernement a adopté une liste révisée des travaux dangereux qui comprend l'interdiction d'utiliser des outils tranchants et de travailler dans les mines, ainsi que de nouveaux règlements sur les travaux légers. Le système de suivi du travail des enfants SOSTECI a été étendu à 19 nouvelles communautés et le gouvernement a lancé SOSTECI (2018 - 2020), qui vise à étendre le système à 33 nouveaux départements. La Première Dame de Côte d'Ivoire a accueilli une Conférence des Premières Dames en octobre 2017 qui a réuni les Premières Dames de 14 pays africains pour s'engager à soutenir les efforts déployés par leurs gouvernements pour prévenir le travail des enfants, soutenir les victimes, renforcer la coopération régionale et mobiliser des ressources. Le Ministère de la justice a collaboré avec l'UNICEF pour fournir des jugements supplétifs à 1 165 325 élèves du primaire. En outre, trois projets de la Banque mondiale ont formé 24 000 enseignants, construit ou remis en état 1 272 salles de classe et fourni des transferts monétaires à 5 000 ménages. Cependant, en Côte d'Ivoire, les enfants se livrent aux pires formes de travail des enfants dans la récolte du cacao et du café, parfois en raison de la traite des êtres humains. Les ressources, le personnel et la formation des forces de l'ordre restent insuffisants, ce qui a conduit à l'arrestation des victimes pour des crimes qu'elles ont été contraintes de commettre. En outre, l'inspection du travail n'est pas habilitée à infliger des sanctions.
Lisez le rapport ici (français)
Lire la note de l'ICI sur les conclusions de 2017 sur les pires formes de travail des enfants en Côte d'Ivoire (anglais).