Dans le cadre des actions  de développement communautaire au profit des communautés cacaoyères, Twinings Ovaltine a établi des jugements supplétifs et remis des kits scolaires aux enfants vivant à Touoba et à Yakéalé sis à Man. 

Boh Mireille Déli, une mère de famille vivant à Touoba (Man) est assise non loin de sa cour, près de son fils, Anicet Y de 11 ans, élève en classe de CE2. Elle tient dans sa main, un extrait de naissance. Ledit extrait est dénommé Jugement supplétif, et donne officiellement à son fils un numéro matricule, soit une identité.  

Toujours assise sur son siège et heureuse, Dame Boti revient sur les raisons qui ne lui ont pas permis d’établir plus tôt l’extrait de naissance de son fils. « Quand il est né, son père est parti (NDLR : décédé). J’ai fait la demande à la sous-préfecture de Gouiné mais les allées et venues entre le village et Gouiné ont fait que j’ai abandonné car c’est beaucoup d’argent. Ça me faisait mal car mon fils me disait que les gens voulaient le chasser de l’école parce qu’il n’avait pas de papier », a-t-elle affirmé. En effet, l’extrait de naissance fait partie des documents administratifs à déposer pour l’enregistrement scolaire de tout enfant surtout quand ce dernier est en classe d’examen. Ce précieux document octroyé grâce à l’appui financier de Twinings Ovaltine a touché de nombreux enfants des écoles primaires publiques de Touoba et Yakéalé. 

Les raisons du non-établissement des jugements supplétifs par les parents sont diverses. Comme l’a relevé le Directeur de l’école primaire publique de Yakéalé, Prosper Yao Yao : 

« Il y a des parents qui n’ont pas eux-mêmes d’extrait de naissance tandis que certains enfants ont perdu leur parent ou un de leur parent », à cela, s’ajoute le manque de moyens financiers pour d’autres parents. 

C’est le cas d’Augustin Ouédraogo, producteur de cacao et père de 7 enfants dont la petite Viviane, âgée de 10 ans et en classe de CM1 : « Je n’ai pas eu les moyens pour faire son extrait de naissance. Avec votre (NDLR : Twinings Ovaltine et ICI) aide, elle a aujourd’hui son jugement et je suis content. Je sais qu’un enfant qui n’a pas de jugement, ce n’est pas normal. C’est pour cela, j’ai pris l’engagement de faire celui de sa sœur à la sous-préfecture de Gouiné. Si tu n’as pas fait le jugement de l’enfant, c’est un problème, car il ne peut pas aller à l’école et il ne peut pas voyager », nous a-t-il confié. 

 

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Outre les jugements supplétifs octroyés, d’autres enfants ont reçu des kits scolaires lors de la rentrée scolaire. Chaque kit, composé d’un sac d’école, de protège-cahier, de stylos, d’ensemble géométrique, de cahiers et de livres a fait la joie de nombreux enfants. 

C’est le cas de Dan Sophie, fille de producteur âgée de 12 ans et en classe de CM2 : « Quand j’ai reçu les kits, j’étais très contente car c’était moins de dépenses pour les parents. Avec les kits que j’ai reçus, je dois bosser dur pour que mes parents soient fiers de moi, je dois avoir mon examen de fin d’année », a-t-elle affirmé. 

Pour son père, Dan Achille, le kit scolaire reçu a été un ouf de soulagement pour les parents : « les Kits reçus ont été moins de dépenses pour nous les parents. Avec l’argent économisé, j’ai pû lui offrir une seconde tenue scolaire », a-t-il dit. C’est également le cas pour Farama Josué vivant à Yakéalé et fils  de Farama Jean Roger, élève en classe de CP2 à l’école primaire, âgée de 11 ans. « J’étais à Danané quand il a reçu le sac (NDLR : kit scolaire). Quand je suis rentré de mon voyage, il m’en a informé. J’étais content car on ne s’y attendait pas, ça m’a fait économiser et j’ai pu lui acheter des vêtements », a-t-il laissé entendre. 

Pour la trésorière du comité de protection de l’enfant, Blé Valérie, les actions menées ont été bien accueillies. Par exemple, l’octroi des kits scolaires a été une immense joie pour tous surtout eu égard au fait que certains enfants n’avaient pas de sacs. Comme elle le dit elle-même, « certains tenaient leur ardoise dans leur main ». 

Depuis février 2022, Twinings Ovaltine soutient diverses actions de développement communautaire visant à renforcer l'éducation dans les communautés productrices de cacao. Outre l'aide à l'obtention d'actes de naissance et la distribution de kits scolaires, Twinings a financé la construction d'un forage à l'école primaire publique de Touoba, qui bénéficiera grandement aux enfants et aux enseignants. Dans le cadre de cette approche du développement communautaire, Twinings Ovaltine a également contribué à la mise en place et à la formation de comités de protection de l'enfance, composés de membres de la communauté formés à la sensibilisation au travail des enfants au sein de la communauté. D'autres actions comprennent la création d'associations villageoises d'épargne et de crédit destinées aux femmes, ainsi que l'aide apportée aux membres de la communauté pour développer des activités génératrices de revenus.Ainsi ont été développées une plantation de demi hectare de gombos et d’1,5 ha de maïs à Yakélaeu en faveur des femmes.