ICI Côte d’Ivoire a organisé, les 26 et 27 Mai 2014 à l’Hôtel Belle Côte d’Abidjan, un atelier de validation des outils de sensibilisation et de formation en matière de lutte contre les pires formes de travail des enfants. Cet atelier de validation, organisé conjointement par le Comité National de Surveillance (CNS), le Comité Interministériel de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (CIM) et la Fondation International Cocoa Initiative (ICI) a été l’occasion pour Madame Sylvie Patricia YAO, Directeur de Cabinet de la Première Dame et Secrétaire Exécutif du CNS, qui avait à ses côtés Dr. N’GUETTIA Martin, Directeur de la lutte contre le travail des enfants et Secrétaire Exécutif du CIM, et Madame Euphrasie AKA, Coordinatrice Nationale de ICI en Côte d’Ivoire, de traduire le soutien de la Première Dame de Côte d’Ivoire, Madame Dominique OUATTARA, Présidente du CNS, à cette initiative et de souligner l’intérêt et l’enjeu de l’harmonisation et de l’appropriation des outils de sensibilisation par tous les acteurs nationaux impliqués dans la lutte contre le travail des enfants en Côte d’Ivoire. « J’adresse tous mes remerciements à la Fondation ICI pour l’organisation de l’atelier et pour l’important travail réalisé à travers la conception et la production d’outils pertinents de sensibilisation qui ont servi de base de travail pour l’adoption d’instruments nationaux en matière de sensibilisation et de formation sur le travail des enfants », a-t-elle déclaré.

Peu de temps après la validation de ces outils, Mme Euphrasie AKA, Coordinatrice nationale de ICI s’est félicitée de ce que ce travail effectué soit apprécié des autorités ivoiriennes. « C’est la reconnaissance du travail préliminaire effectué par les experts de ICI. C’est également la reconnaissance de la pertinence du contenu technique de tous les supports de sensibilisation et de formation que nous avons développés. C’est également l’appropriation de ces outils par l’ensemble des partenaires du secteur du travail des enfants pour que désormais nous parlions tous le même langage, que nous soyons tous au même niveau d’informations pour éviter la pluralité des messages que nous diffusons aux producteurs. Pour qu’ils sachent qu’il y a un seul message à véhiculer en ce qui concerne la lutte contre le travail des enfants, pour que tous les acteurs du secteur ont un même point de vue, une même opinion et un même langage vis-à-vis des communautés. C’est donc un sentiment de satisfaction (…) », a-t-elle déclaré.

Puis d’ajouter en ce qui concerne les perspectives : « Il faut être proactif pour voir quels sont les nouveaux défis, quels sont les nouveaux enjeux qu’on peut intégrer dans les outils que nous avons déjà développés. Nous devons aller plus loin, en faisant la promotion de l’éducation de l’enfant, celle de la petite fille, la promotion de l’hygiène, la promotion de la nutrition, la lutte contre le paludisme, le VIHSIDA. »