A l’occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le travail des enfants, le 11 juillet dernier, en Côte d’Ivoire, Lath Akaffou Grâce, présidente du parlement des enfants en Côte d’Ivoire est montée au créneau, pour plaider le «  droit à l’éducation » pour tous les enfants de Côte d’Ivoire. Une journée commémorative qui s’est tenue dans la commune du plateau, à Abidjan, en présence de la Première Dame de Côte d’Ivoire, Madame Dominique Ouattara et de toutes les organisations œuvrant pour la protection de l’enfant. En effet, Grâce, âgée de 15 ans et présidente du parlement des enfants en Côte d’Ivoire depuis 2014, a demandé aux « communautés et aux parents de jouer leur partition afin d’assurer aux enfants, un environnement propice qui puisse favoriser leur épanouissement et leur réussite ».

S’érigeant en véritable avocate pour ses amis qui étaient venus en grand nombre, à cette célébration, Grâce a argué que : « La place de l’enfant est à l’école et non au travail, encore moins sous les champs de bataille ». Pour la porte-parole de tous les enfants de Côte d’Ivoire, « les enfants ont besoin d’une éducation de qualité et d’une protection renforcée ».  Un vœu cher à la présidente du parlement des enfants en Côte d’Ivoire et qui entre dans le cadre de nos missions. Pour l’année 2016, en termes d’actions de développement communautaires pour un meilleur accès à l’éducation pour les enfants des communautés que nous avons soutenues, ce sont entre autres, 94 salles de classes qui ont été construites et rénovées pour 1380 tables-bancs offerts (voir le rapport annuel).

Poursuivant, sa plaidoirie, Grâce a rappelé les efforts consentis par le gouvernement ivoirien pour leur droit. Pour rappel, le 02 juin 2017, le gouvernement de Côte d’Ivoire a pris deux décrets portant sur les listes révisées des travaux autorisés et non autorisés aux enfants. Il s’agit notamment de la liste déterminant les travaux dangereux interdits aux enfants dans plusieurs secteurs d’activités et de celle des travaux légers autorisés aux enfants et dont l’âge est compris entre 13 et 16 ans.

Sur la question de la révision des listes des travaux autorisés et non autorisés aux enfants, Grâce, a, au nom de  tous les enfants de Côte d’Ivoire, souhaité que « Le gouvernement et les acteurs intervenant dans la lutte contre le travail des enfants, procèdent à une large diffusion des textes auprès de la population pour une meilleure application », car comme elle l’a indiqué, les enfants ont « besoin d’assistance et de protection en toute circonstance ». Si l’on s’en tient à ses propos, « en situation de conflit ou de catastrophe, la protection de l’enfant doit être renforcée » car « ils aggravent la  précarité et la  vulnérabilité des familles et des enfants qui les prédisposent  aux violations de leurs droits fondamentaux » ; une thématique développée tout au long de cette journée commémorative.